A la télévision on en parle de moins en moins, ou en tout cas certainement beaucoup moins que ce qui se faisait il y a quelques mois, mais il y a guerre entre la Russie et l’Ukraine déchaîné par l’invasion du premier contre le second voit encore son épilogue final très lointain, dont encore aujourd’hui on ne sait pas ce qu’il sera. Au lieu de cela, nous savons bien ce qu’ils ont été et continuent d’être conséquences du conflit sur le secteur automobile : manque de composants clés en provenance d’Ukraine, délais de livraison plus longs pour les voitures neuves, problèmes dans les chaînes d’approvisionnement des constructeurs automobiles, etc.
Une question souvent sous-estimée mais qui crée tout autant de casse-tête pour l’ensemble de l’industrie du quatre-roues en Italie concerne la pénurie de transporteurs de voitures et de transporteurs routiers, majoritairement d’origine ukrainienne, bloquée par le conflit en cours. Pas un petit obstacle, ce qui allonge encore les délais de livraison des voitures neuves dans notre pays étant donné que les voitures elles-mêmes ils emploient beaucoup plus de temps pour passer des usines où ils sont produits aux concessionnaires qui auront ensuite pour tâche de les vendre aux clients. La question a été soulevée ces derniers jours par le directeur général de Dacia Italia, Guido Tocci, qui a souligné que la nationalité des chauffeurs devenait un problème majeur pour le secteur : plus de la moitié des transporteurs dans notre pays et en Europe sont en fait Ukrainiens, et en raison de la guerre, ils ont dû arrêter leur activité.
Du même avis est Giuseppe Bitti, directeur général de KIA Italia, qui a augmenté la dose en soulignant que les mêmes problèmes concernent également le transport ferroviaire: « Auparavant, il fallait une semaine pour acheminer les voitures des douanes aux concessionnaires, aujourd’hui au moins trois. Le train ne peut pas non plus être une alternative valable : nos modèles arrivant de Corée voyageaient autrefois en train 24h/24, aujourd’hui les passages en Ukraine se font uniquement de jour et les ralentissements sont inévitables ». La situation devient de plus en plus insoutenableen bref : et compte tenu de l’avancée de la guerre, il est légitime de penser que ces problèmes persisteront encore longtemps.