Des hauts et des bas
Cette Ferrari voyage en montagnes russes, dans une Formule 1 qui, derrière l’habituel Max Verstappen, s’amuse à rebattre les cartes dimanche après dimanche, à écraser les équipes qui avaient bien fait la semaine précédente et à amener toujours de nouveaux protagonistes au sommet. A Silverstone, c’était au tour de McLaren, qui a connu une croissance exponentielle au cours des deux dernières courses grâce aux nouvelles mises à jour apportées à la piste. Et ainsi, tandis que Norris et Piastri occupent les deuxième et quatrième places – ce qui aurait pu être un double podium sans l’entrée de la voiture de sécurité – à Maranello, nous devons panser nos blessures. En Autriche, le SF-23 avait donné les meilleures réponses de sa saison. En revanche, les pires sont arrivés dans le pays outre-Manche.
Derrière la Williams
Charles Leclerc et Carlos Sainz sont arrivés sous le drapeau à damier en neuvième et dixième position, au terme d’un GP où rien n’a fonctionné. Outre Red Bull, McLaren, Mercedes et Aston Martin, les deux rouges ont également été devancés par la Williams d’un Alex Albon hors norme. En Angleterre, Ferrari était la sixième force sur la piste. Un effondrement inattendu qui ne pouvait passer inaperçu même dans la presse italienne.
« Ferrari n’a pas pu gagner le Grand Prix de Silverstone – écrit Stefano Mancini sur L’empreinte – […] mais elle ne devait pas non plus le perdre de cette façon. Mauvaises stratégies, excès de prudence, mauvaise lecture de la course, coureurs qui se plaignent: La neuvième place de Leclerc et la dixième place de Sainz renvoient aux moments les plus sombres du début de championnat, lorsque l’usure des pneumatiques en course plombait toute ambition de résultat. Le paradoxe est qu’hier […] les pneus du SF-23 ne se dégradent pas. Les pilotes auraient pu pousser plus et surtout ils auraient pu monter des gommes plus tendres (les tendres sont inexplicablement restés à l’intérieur des stands) […]”.
À la chasse au podium chez les Constructeurs
Ce résultat complique également la montée en puissance au classement Constructeurs: la troisième place est à 24 points, la deuxième – occupée par Mercedes – à 46 points. « Lando Norris et Oscar Piastri […] ils ont peint en orange […] le dimanche à Silverstone – souligne Paolo Rossi sur La républiqueun – […] envoyer la marée des passionnés britanniques dans le ravissement […]. Cependant, les bulles de la journée se terminent, et ici à la place les notes tristes commencent. En rouge Ferrari qui, objectivement parlant, a connu une autre journée qui ne sera pas classée avec fierté. Leclerc neuvième, Sainz dixième et une performance rapidement effacée de la mémoire collective. Et si structurellement les monoplaces n’étaient pas conçues pour exceller sur le circuit britannique aussi quelques erreurs humaines ont contribué à aggraver la situation: l’un de stratégie, l’arrêt au stand trop tôt de Leclerc, l’autre une erreur en corner de Sainz (terminé long) qui lui a fait perdre trois positions en un tour d’amen […]“.