Étagères vides, l’essence s’épuise. La Grande-Bretagne a connu quelques jours de « peur » en raison des implications de Brexit et pandémie de Coronavirus, se trouvant fragiles et non préparés, notamment du point de vue de la main-d’œuvre. Sans chauffeurs européens, certaines denrées alimentaires outre-Manche sont devenues un lointain souvenir et quasiment impossible à trouver du carburant. Après un week-end difficile, la situation se stabilise mais la crainte est que le problème réapparaisse dans quelques semaines et de toute façon il ne soit jamais totalement résolu. Boris Johnson a couru se mettre à l’abri, déployant l’armée : 150 soldats apprennent à conduire des pétroliers, offrant ainsi leur service pour le transport de carburant. Mais ce n’est pas tout : le gouvernement va délivrer 5 visas temporaires aux chauffeurs routiers européens, au mépris des règles post-Brexit sur les étrangers.
Mesures de solution ? Difficile à dire maintenant mais certainement cette criticité est plus actuelle que jamais, avec plus que cela 70 000 chauffeurs manquant l’appel et qu’en décembre pourrait être un casse-tête pour Johnson. Au-delà de l’alarmisme qui a déclenché la course au distributeur, il y a une situation à régler et l’approche des vacances de Noël ne remplira certes pas les rayons des supermarchés mais provoquera l’effet inverse, avec le problème que ceux-ci ne pourront être remplis sans transporteurs. . Une atteinte importante à l’image du gouvernement Johnson qui fait probablement face à l’une des épreuves les plus difficiles.