Le pilote britannique est présent aujourd’hui à Brackley pour tenter de faire avancer la compréhension des données sur la W14 après le GP d’Arabie – par MATTEO SENATORE
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Une montagne à gravir
Le week-end de Djeddah est désormais terminé et le paddock de Formule 1 pourra désormais profiter de quelques semaines de repos avant d’effectuer le plus long voyage à l’extérieur de la saison, au moins pour un seul GP. De fait, toutes les équipes s’envoleront d’Europe vers l’Australie, pour disputer le troisième GP de cette 2023 à Melbourne qui, après seulement deux rendez-vous, semble déjà plus que dirigé en direction de Red Bull. Pour les autres équipes, la seule façon d’essayer de limiter les dégâts est de travailler sans relâche, en essayant de combler l’impressionnant écart de performance que Max Verstappen et Sergio Perez ont mis en évidence à la fois à Sakhir et lors du dernier tour en Arabie saoudite.
Des concepts évolutifs
Parmi ceux qui ne veulent rien négliger pour tenter de redresser la barre cette saison et surtout la saison prochaine, il y a certainement Mercedes. L’écurie Brackley par la bouche de son team principal Toto Wolff a déjà laissé entendre qu’elle était plus que prête à bouleverser complètement le concept aérodynamique du W14 pour tenter de se rapprocher des performances « spatiales » du RB19. Pendant que ce processus se poursuit, cependant, les pilotes continuent de faire leur part en essayant de collecter des données. Aujourd’hui, c’était au tour de George Russell, engagé dans le simulateur comme il en a lui-même témoigné à travers ses profils sociaux officiels.
Recherche de corrélation
Ce qui a suscité la plus grande curiosité dans la photo publiée sur Instagram par le n°63 de Mercedes, qui a terminé quatrième du GP d’Arabie saoudite, c’est le fait qu’il travaillait toujours sur le circuit urbain rapide de Djeddah. L’équipe anglo-allemande, avant de se concentrer entièrement sur la préparation de la course de Melbourne, préfère évidemment approfondir ce qui est ressorti de la course de dimanche dernier, dans laquelle Mercedes a pourtant confirmé son rôle de troisième force en piste, devant Ferrari et les épaules d’Aston. Martin. Il ne peut être exclu que l’équipe veuille également « tester » la corrélation entre les données réelles fournies par la piste et les données virtuelles produites par le simulateur pour avoir une vision plus claire de la préparation des prochains rendez-vous.