Le week-end du Grand Prix d’Autriche a souri à Ferrari. L’équipe de Maranello, exactement comme cela s’était produit l’autre week-end également caractérisé par une course Sprint, à Bakou, a conquis deux top 3, à la fois dans la mini-course de 100 km et dans le GP proprement dit. Aujourd’hui, le podium a été pris par Charles Leclerc, deuxième à l’arrivée après une course certes concrète et positive, mais probablement moins rapide que celle de son coéquipier, Carlos Sainz. Cependant, l’Espagnol a été victime de beaucoup de malchance et de décisions controversées du mur des stands de Maranello.
En effet, dans les premiers tours de course Sainz avait montré qu’il avait un rythme certainement meilleur que celui du monégasque #16 et il s’est fait entendre à la radio, faisant clairement comprendre à l’équipe de mettre en place un ordre d’équipe qui pourrait permettre lui faire passer devant Leclerc et tenter de chasser le Red Bull de Verstappen. Sainz n’a en fait pas explicitement appelé à un changement de position, mais au moins à pouvoir se battre librement avec Leclerc. Cependant, l’ordre de « geler » les positions est arrivé du mur des stands, devant lequel l’Ibérique a incliné la tête.
Cependant, les vrais tournants, dans un sens négatif, pour Sainz furent cependant deux autres : la pénalité de cinq secondes subie pour non-respect des limites de piste et – surtout – le double arrêt mis en place par l’équipe Ferrari au moment de la sortie de la voiture de sécurité virtuelle. Les mécaniciens de Cavallino ont en effet subi un double travail, Leclerc s’arrêtant devant l’Ibérique en raison de sa position en piste. Cependant, l’arrêt lent de Leclerc a compliqué les plans du #55. Même son arrêt n’a pas été parfait et cela l’a obligé à reprendre la piste en cinquième position, Leclerc naviguant plutôt calmement en deuxième position.
A ce moment-là, malgré de splendides dépassements et une défense héroïque sur Sergio Perez, le Madrilène a vu le podium lui échapper des mains. S’exprimant après le match, Sainz a exprimé sa déception face à l’issue d’un match aussi disputé. Comme le rapporte le collègue espagnol Albert usineen fait, le pilote Ferrari a demandé des éclaircissements : « Je ne suis pas très content. J’avais le rythme pour faire plus qu’une quatrième place. Je conduisais bien. Il va falloir analyser ce qui aurait pu être fait différemment. Je reste avec un sentiment de grande amertume ». Des mots polis mais clairs, qui mériteront réflexion par l’équipe alors que nous nous dirigeons vers Silverstone.