Le ministre des Transports et de l’Infrastructure Matteo Salvini revient pour parler de voiture électrique. Et il le fait avec son approche habituelle : faire confiance à la technologie électrique, mais pas comme la seule voie viable pour parvenir à la décarbonation de la mobilité. Cette fois, Salvini a exprimé ses pensées en parlant à la réunion annuelle de l’ANCEl’Association nationale des constructeurs de bâtiments.
Ce n’est pas qu’électrique
« Quand je parle de neutralité technologique et énergétique, à mon avis c’est de la folie tout ce qui n’est qu’électrique, car il n’y a pas que l’électricité, mais il y a aussi l’hydrogène, il y a les biomasses, il y a les biocarburants – ses propos rapportés par Ansa – Dire que depuis 2035 seules des voitures électriques ont été achetées est le résultat de l’ignorance ou le résultat de l’arrogance, ou le résultat de tiers payants, car sinon cette arrogance ne s’explique pas en disant qu’il n’y a pas d’autres possibilités technologiques ».
Chapitre nucléaire
« Nos ingénieurs apportent les connaissances nucléaires italiennes au monde – a poursuivi Salvini, qui a toujours été très attentif à la question nucléaire – Nous sommes entourés de pays du G7 qui produisent de l’électricité à moindre coût avec le nucléaire, mais nous ne le sommes pas ».
Emplacement bien défini
La position du ministre en question et donc celle de la majorité gouvernementale dirigée par Meloni ne change pas : la technologie électrique doit certes être exploitée mais elle doit pris en charge par d’autres solutionscelui des biocarburants surtout pour lequel l’Italie mène une intense lutte entre les banques en Europe après que celles-ci se sont ouvertes à l’utilisation des carburants de synthèse à la demande de l’Allemagne.