Les scooters électriques continuent d’être un sujet très brûlant en Italie ainsi que dans d’autres pays européens. Par exemple en France, où l’avenir de ces moyens de micromobilité sera établi directement par les citoyens à travers un référendum: le vote est prévu pour le 2 avril prochain, et sanctionnera de fait le sort des contrats signé en 2020 par la Mairie de Paris avec les trois opérateurs Dott, Lime et Tier pour une valeur de 907 000 euros par an.
La maire Anna Hidalgo souhaitait vivement une opération de ce type, la première à avoir penché en faveur de l’élimination des scooters de la circulation. Le risque que les licences ne soient pas renouvelées est béton, étant donné que de plus en plus de citoyens parisiens expriment leur déception face à ces véhicules, à plusieurs reprises protagonistes d’accidents et de désagréments dans les rues de la capitale française. La Repubblica rappelle comment déjà en 2019 un arrêté avait réglementé l’usage des trottinettes à Paris : âge minimum d’utilisation à 12 ans, vitesse maximum à 25 km/h, circulation sur les trottoirs et utilisation à plusieurs interdite, obligation de position avant et arrière lumières. Pas seulement: un nouveau durcissement a été annoncé en 2021, lorsqu’un accident mortel a convaincu l’administration locale d’ordonner aux opérateurs de limiter la vitesse à 10 km/h dans 700 zones densément peuplées de la capitale. Mais même dans ce cas, les résultats n’étaient pas excitants. Et donc, on pense à l’adieu des scooters.
Et comment le gouvernement français a-t-il pris la décision d’organiser un référendum et comment accueillerait-il un éventuel vote en faveur de l’élimination des scooters de la circulation ? La majorité semble être toute jolie critique en ce sens : le ministre des Transports Clément Beaune préférerait un nouveau schéma réglementaire à l’interdiction absolue de ces véhicules, tandis que l’édile aux transports David Belliard expliquait : « Cela fait deux ans et demi que nous avons mis en place le maximum de réglementations autorisées par la loi et demandé au gouvernement de nouveaux outils pour réglementer, en vain pour l’instant« . Comment ce différend va-t-il se terminer ? Le 2 avril, nous le saurons avec certitude.