La transition électrifiée qui bouleverse le secteur automobile italien entre dans une phase de poussée décisive. Là reconversion du secteur dans notre pays coûtera chaque année des centaines de millions d’euros : mot du vice-ministre de l’Économie Gilberto Pichetto Fratin, qui dans le cadre de la conférence « Un pacte stratégique pour le secteur automobile au défi de la transition » a organisé par la Fim Cisl a annoncé que le fonds pour soutenir ce processus viendra et aura une disponibilité de 300-400 millions d’euros par an, pour un total de 3 à 4 milliards sur dix ans.
« C’est l’un des thèmes que nous avons sur la table nationale, un outil pour accompagner dix ans de transformation – Pichetto Fratin s’en explique – Nous ne pouvons pas utiliser les licenciements ordinaires ou extraordinaires, les contrats de développement. Nous sommes face à la fin d’un produit qui concerne une masse d’entreprises. Nous devons accompagner les travailleurs à se professionnaliser et à migrer et aider les entreprises qui souhaitent changer de métier à le faire ». Le numéro deux au ministère de l’Économie rappelle aussi combien les incitations à l’électrique et non à l’endothermique sont fondamentales, ce qui selon lui à partir de 2023 ils n’auront plus de sens. Les syndicats, en particulier Ferdinando Uliano, secrétaire national de Fim Cisl ont également évoqué la nécessité d’un fonds pour la transformation de l’industrie automobile : « Avec le passage à l’électrique, 30 % des réalités des composants sont menacées. Le risque professionnel est énorme. Le fonds doit accompagner la transformation industrielle et l’innovation d’une part, et les personnes d’autre part ».
Il était également présent à la conférence Stellantis, représenté par Davide De Mele, le numéro deux de la division européenne de l’entreprise. « Nous continuons d’investir dans l’avenir. Le plan 2030 est en cours d’élaboration, sera partagé avec les fournisseurs, les partenaires sociaux et le gouvernement à mesure qu’il mûrira – ses propos rapportés par La Stampa aujourd’hui – La pandémie a gravement touché l’industrie automobile et lorsqu’elle a redémarré, elle a connu un taux d’inflation important pour les matières premières ».