Maranello est en fête pour la dixième victoire Ferrari aux 24 Heures du Mans. La 499P #51 de Pier Guidi, Calado et Giovinazzi s’impose dans l’édition Centenary, suscitant une joie collective dans l’usine comme on ne l’avait pas vue depuis un certain temps. Le mardi 20 juin, moins de dix jours après le succès outre-Alpes, les 499P sont descendues dans les rues de Maranello, pour recevoir une accolade de tous les employés de Ferrari. FormulePassion était présent et a pu rencontrer les stars du retour de Ferrari au Mans.
Les gagnants
Il y a de la place pour tout le monde à la soirée Maranello. Antonio Giovinazzi il est parmi les plus désirés de l’équipage gagnant et ne cache pas ses émotions et son ambition d’atteindre de nouveaux objectifs. Cependant, les projecteurs se concentrent également sur Alessandro Pier Guidi, qui après avoir conduit Ferrari à de nombreux titres mondiaux avec la 488 GTE se répète maintenant avec la 499P, avec son coéquipier toujours présent James Calado. Le pilote de Tortona retrace les grands moments de la course du centenaire de 24 heures, de l’excursion sur le gravier dans la nuit à l’interminable pit-stop final.
L’équipe
Maranello rend également le juste hommage à Antoine Feu. L’Italien n’était pas dans la Red gagnante, mais était régulièrement parmi les pilotes les plus compétitifs de la gamme Ferrari lors de la première année de l’aventure Hypercar.
La performance d’Antonio Fuoco au Mans n’a pas été moindre, en conquérant un pole position historique. Après avoir regagné les stands dans la nuit à cause d’un radiateur cassé, Fuoco a ensuite récupéré pour terminer cinquième avec Miguel Molina et Nicklas Nielsen.
L’ingénieur prend également la parole à la soirée Ferrari Ferdinand Cannizzo, l’un des cerveaux à l’origine du 499P. Malgré sa formation d’ingénieur, les propos de Cannizzo s’attardent peu sur les aspects techniques de la voiture et beaucoup sur le côté humain, sur la cohésion d’un groupe qui continue de se définir comme une famille. En effet, comme toujours en course, les verdicts du chronomètre ne sont que le reflet de l’organisation du capital humain.