L’Afrique du Sud en F1 : un accord presque trouvé
Le calendrier de la saison 2024 semblait de plus en plus proche d’accueillir à nouveau le Grand Prix d’Afrique du Sudqui manquait en Formule 1 depuis 1993. Les nombreuses négociations, caractérisées par un mélange de démentis et de confirmations sur un éventuel accord avec Liberty Media, avaient surtout ravivé les espoirs après l’intervention d’un nouveau promoteur, 777société d’investissement sportive américaine dirigée par Adam Brown, également promoteur des 9 Heures de Kyalami.
Kyalami au lieu de Spa : une hypothèse sautée
De cette façon, les complications économiques semblaient proches d’une solution, la Formule 1 de plus en plus proche du retour en Afrique. De plus, cet événement aurait remplacé un autre rendez-vous historique comme celui de Spa-Francorchamps, Belgique, ce dernier en difficulté dans les négociations de renouvellement et à l’expiration du contrat. Cependant, la situation s’est presque complètement inversée, mais cette fois pas pour des raisons économiques.
La raison de la renonciation de l’Afrique du Sud
Alors que le GP de Belgique n’a pas encore confirmé qu’un accord a été conclu pour rester dans le Cirquece qui est certain, c’est élimination définitive de l’Afrique du Suddu moins tel que rapporté par racingnews365.com. La raison est principalement liée à une réalité politique, compte tenu de la La proximité de l’Afrique du Sud avec la Russie. Suite à l’invasion de l’Ukraine, la Formule 1 avait sanctionné la Russie avec l’exclusion du GP du championnat du monde, interdisant également à tous les pilotes de nationalité russe ou biélorusse de participer à moins qu’ils n’aient signé un accord de neutralité.
La proximité avec la Russie
L’Afrique du Sud, qui fait partie de l’association des économies émergentes (BRICS) avec la Russie et d’autres pays, il n’a ni dénoncé ni sanctionné la Russie pour la guerre déclenchée en Ukraine, en supposant une position neutre. De plus, les États-Unis ont accusé l’Afrique du Sud d’avoir fourni des armes à la Russie pour soutenir l’effort de guerre, soulignant ainsi l’alignement entre le pays et le Kremlin. Pour cette raison, la possibilité d’organiser un GP dans un avenir proche est donc insoutenable.