Communiqués d’incitation Stellantis
Il pourrait y avoir jusqu’à 2 000 versions incitatives de Stellantis d’ici la fin de l’année. C’est ce qui ressort d’un nouvel accord-cadre signé aujourd’hui par le groupe né de la fusion entre FCA et PSA et les syndicats : il a été signé par la Fim, l’Uilm, la Fismic, l’Uglm et l’Associazione Quadri, tandis que la fiom. L’accord prévoit que ces sorties incitatives, qui concerneront la quasi-totalité des usines de l’entreprise, se feront sur la base du volontariat et seront plus incitatives pour les tranches d’âge supérieures.
Les détails de l’accord
Ansa a annoncé les détails de l’accord qui, pour devenir opérationnel, nécessitera des procédures spécifiques dans les réalités de production individuelles. Comme mentionné, les départs incitatifs affecteront un maximum de 2 000 travailleurs, soit 4,4 % de l’emploi total en Italie, soit environ 47 000 salariés. En particulier, les mesures concerneront principalement des tâches pas directement lié à la production: comme mentionné, presque tous les établissements Stellantis sont concernés, certainement ceux de Cassino, Mirafiori, Enti Centrali, Pratola Serra, Termoli et Cento seront concernés. Environ la moitié des sorties concerneront alors de manière prévisible les cols blancs, dont 800 issus des organes centraux de Mirafiori. L’ancien Sevel di Atessa mérite une discussion séparée : dans ce cas, l’ouverture d’un contrat d’expansion est envisagée avec la stabilisation de quelques travailleurs temporaires. Enfin, ceux qui prendront leur retraite dans les quatre ans recevront une incitation de nature à garantir 90 % de leur salaire les deux premières années et 70 % de leur salaire majoré des cotisations volontaires les deux années suivantes.
Le Fiom n’est pas là
Comme mentionné, seule la Fiom a décidé de ne pas signer l’accord. Et c’est Simone Marinelli, la coordinatrice nationale des voitures de la Fiom CGIL, qui a expliqué les raisons de ce retour en arrière : « Nous avons réitéré notre opposition à continuer sur cette voie en l’absence d’un plan prévoyant la régénération de l’emploi. Au total, environ 1 800 travailleurs et travailleuses seront impliqués, dont environ 900 dans les seuls organes centraux. Nous sommes à près de 7 000 emplois perdus depuis 2021. Stellantis continue sur la voie de la réduction de l’emploi sans perspectives d’avenir. Il faut que le tableau entamé par le ministre Urso le 14 décembre dernier devienne permanent. Stellantis doit apporter des réponses et des garanties sur l’avenir de ses usines, corps du personnel et industries connexes où les premières crises industrielles graves sont sur le point de se dérouler ».