Le 2 juin, la direction générale de Stellantis rencontrera des représentants du syndicat Fiom CGIL à Paris. Il s’agira d’une délégation représentant toutes les usines du groupe, la direction générale prévoyant également une discussion avec Carlos Tavares. A l’ordre du jour, la volonté des représentants des travailleurs d’avoir plus de certitudes sur l’avenir de l’emploi dans les usines du groupe et en particulier dans les usines italiennes.
Le 2 juin réunion à Paris
« Le 2 juin est la fête de la République en Italie. L’article 1 de la Constitution établit que « l’Italie est une république démocratique, fondée sur le travail ». C’est pourquoi nous allons demander à Stellantis des garanties pour l’emploi, pour de meilleures conditions de travail et pour des investissements dans la transition industrielle » lit le communiqué de presse publié par Fiom Cgil.
La délégation de la CGIL quitte Turin
La délégation se réunira à Turin le jeudi 1er juin, avec une conférence de presse sur la Piazza Palazzo di Città qui débutera à 14h30. A la fin, à 17h30, un bus avec la délégation de 100 représentants partira pour Paris-Poissy, siège d’une des usines du groupe, pour rencontrer la direction de l’entreprise. Le syndicat français CGT rejoindra également la Fiom Cgil avec une petite représentation.
Stellantis et la confrontation avec les syndicats
« Ces derniers mois, en plus de n’avoir engagé aucune discussion, les conditions de travail se sont détériorées dans toutes les usines du groupe en Italie. En témoignent les réactions des travailleurs qui se sont mis en grève de Pomigliano à Mirafiori pour demander du travail, de la dignité, des perspectives d’avenir et le respect des normes d’hygiène et de sécurité « – a commenté Samuele Lodi, secrétaire national Fiom-Cgil et responsable du secteur mobilité – Pour ces raisons, une délégation d’une centaine de travailleurs et travailleuses de tous les établissements Stellantis se rendra à Paris pour solliciter une rencontre avec la direction et programmer une rencontre avec Carlos Tavares, afin d’ouvrir des discussions qui déboucheront sur un accord garantissant industriel et l’emploi aux travailleurs du groupe Stellantis et à la chaîne d’approvisionnement des composants.