L’Allemagne continue de réclamer une exemption des carburants synthétiques de l’interdiction de vente de voitures neuves à moteur à combustion interne à partir de 2035. Un accord avec l’UE dans ce sens n’a pas encore été trouvé, c’est pourquoi au cours des dernières semaines, la décision décisive le vote sur cette disposition a été reporté à une date à déterminer. Dans les jours suivants, des représentants du gouvernement allemand ont été s’y tenir plusieurs fois par ceux qui, au contraire, soutiennent ouvertement cette interdiction, la France et l’Espagne en tête. Non seulement pour la position elle-même, mais aussi pour les moments avec lesquels cela s’est produit.
Un volte-face qui était dans l’air
« L’année dernière, le gouvernement Scholz a exprimé des doutes sur le délai et a demandé à la Commission d’inclure l’exception pour les carburants électroniques. Pendant des mois, Bruxelles avait continué à travailler sur le document. Mais le ministère allemand des Transports, dirigé par Volker Wissing, n’était pas intéressé. Quand l’interdiction de 2035 était prête à passer, de Berlin ils sont tombés de la chaise et ils ont menacé à la hâte de tout bloquer »raconte Repubblica en kiosque aujourd’hui, rappelant une fois de plus à quel point le revirement du gouvernement allemand sur le dossier n’a pas été aussi soudain qu’on voudrait le croire.
L’Italie de plus en plus isolée
Par ailleurs, l’Allemagne et l’Italie ont conjointement bloqué la disposition, mais ont des positions très différentes en la matière : notre pays continue de demander un report définitif du vote sur l’interdiction du stop et de l’essence et du diesel à partir de 2035, le gouvernement allemand au contraire un simple ouverture à carburants synthétiques, pour pouvoir ensuite se réaligner avec les partenaires européens une fois accordés. En fait, laissant l’Italie de plus en plus isolée. En tout cas, il y a quelques jours à peine, les ministres italien et allemand de l’économie et des finances, Giancarlo Giorgetti et Christian Lindner, se sont réunis à la MEF pour réitérer leur opposition à une mesure qualifiée de « décision idéologique, qui ne sert ni notre économie ni bonne pour l’environnement ».