Les discussions se poursuivent sur les bancs de l’Union européenne sur l’arrêt de la vente de voitures neuves à essence et diesel à partir de 2035, une mesure en stand-by depuis des semaines après que l’Allemagne a décidé de adhérer à la position opposée de l’Italie et d’autres gouvernements. Et ces derniers jours l’Allemagne est revenue à l’attaque, notamment contre la France, dont le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a rappelé que l’Europe doit approuver l’interdiction des moteurs à combustion interne sans si, et sans mais.
L’attaque de Lindner
« Il est vraiment regrettable que le gouvernement français déclare un bras de fer pour interdire les moteurs à combustion interne – Le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a déclaré au Funke Media Group – En soutenant le projet d’interdiction dans sa forme actuelle, la France ne tient pas pleinement compte du fait que les voitures électriques à batterie ils sont plus chers de voitures à moteur à combustion interne. Et lorsque ces derniers seront interdits, les déplacements en voiture deviendront moins accessibles pour de nombreuses personnes. Et le ministre Le Maire le sait très bien, nous devons prendre ces inquiétudes au sérieux ». Rappelons que le ministre français de l’économie avait déclaré ces derniers jours que s’orienter vers l’électricité tout en continuant à se concentrer sur la technologie ICE aurait été non seulement économiquement incohérent et dangereux pour l’industrie automobile, mais aussi contre-productif en termes d’intérêt national, de constructeurs automobiles et la planète.
L’Allemagne et l’Italie sont d’accord
De plus, ces derniers jours, Lindner lui-même avait rencontré notre ministre de l’économie et des finances, Giancarlo Giorgetti. A l’issue de la conversation, qui avait duré plus de deux heures et qui avait vu parmi les nombreux sujets de débat d’actualité économique, interne et international et liés à certains enjeux communs également celui du report de l’adoption de l’électrique uniquement pour l’automobile depuis 2035, les deux avaient réitéré leur position contre la disposition, Giorgetti étant convaincu que « ce serait un décision idéologiquece qui ne sert ni notre économie ni n’est bon pour l’environnement ».