Le ministre de l’Infrastructure et des Transports Matteo Salvini il revient pour parler de la disposition votée par le Parlement européen qui interdit effectivement la vente de voitures neuves essence et diesel sur le Vieux Continent à partir de 2035, et il le fait encore une fois de manière critique. Comme souvent ces dernières semaines, le dirigeant de la Ligue s’est une nouvelle fois appuyé sur son profil Facebook officiel pour exprimer sa réflexion sur le sujet : le point de vue est toujours le même, les préoccupations sont toujours les mêmes, et donc selon Salvini il faut une initiative qui pourrait freiner les institutions européennes.
Initiative qui se traduit par une pétition organisée sur le site officiel du parti dirigé par Salvini. « Les soussignés ont l’intention d’exprimer leur désaccord avec la disposition votée par le Parlement européen qui arrêtera la vente dans toute l’Union européenne de voitures à moteur à combustion à partir de 2035, ce qui entraînerait des licenciements massifs et des faillites en Italie et en Europe, en plus de la destruction d’une industrie stratégique – lit le site Internet de la Ligue – Il est donc juste de soutenir le combat pour la sauvegarde de l’environnement, mais pas au prix de suicides économiques et sociaux ». Le parti qui soutient actuellement la majorité dirigée par Giorgia Meloni accompagne cette collecte de signatures en listant les conséquences de cette disposition : destruction de toute une industrie, faillite de milliers d’entreprises italiennes, plus d’un demi-million de licenciements dans toute l’Europe et un cadeau à la Chine, leader mondial des batteries pour véhicules électriques.
« Des centaines de milliers de licenciements et des milliers de faillites d’entreprises en Italie : la mesure votée en Europe serait une suicide économique et social pour notre pays – a écrit Salvini sur Facebook – La voiture a toujours fait partie de la vie et de la culture italienne, comme la maison. Après avoir délocalisé de nombreuses entreprises, détruire une industrie stratégique pour l’Italie serait encore un autre cadeau à la Chine, premier fabricant mondial de batteries pour voitures électriques. Ce n’est PAS du bon sens : le défi de la durabilité environnementale doit également s’accompagner d’une durabilité économique et sociale correcte, et non du chômage et de la pauvreté. Faisons entendre notre voix et sauvons le travail italien ».