En publiant les données du mois de janvier pour le marché automobile européen également l’Unrae a décidé de s’exposer sur la décision du Parlement européen d’approuver la loi interdisant la vente de voitures neuves essence et diesel à partir de 2035 sur le Vieux Continent. Selon l’association, c’est une décision correcte qui ne met pas du tout les femmes en danger des dizaines de milliers d’emplois qui selon beaucoup, le ministre des Transports Matteo Salvini avant tout, serait en danger du fait de cette transition.
« Avec l’approbation définitive par le Parlement européen de l’interdiction de la vente de voitures neuves à moteur endothermique à partir de 2035, les emplois concernés, quelques dizaines de milliers, pourront non seulement être reconvertis mais d’autres peuvent être ajoutés – a commenté le président de l’Unrae Michele Crisci – C’est un processus qui est déjà en cours, qu’il faut gouverner et auquel on a tort d’échapper. Nous devons accueillir ces technologies et ces innovations, rassurer les consommateurs sur les prix : les voitures électriques ne seront pas réservées aux riches, car l’augmentation progressive des volumes de production contribuera à réduire les coûts et les prix associés, le rôle des incitations est de raccourcir les délais. Dans ce processus, les entreprises, en tant qu’acheteurs sensibles à la durabilité et qui devront bénéficier d’une fiscalité préférentielle comme dans le reste de l’Europe, et des infrastructures, notamment sur les autoroutes, joueront un rôle fondamental ».
Le numéro un de l’association a alors remis en cause la gouvernement italien, réitérant à quel point il est très important que dans les mois et les années à venir, il accompagne cette transition énergétique avec un agenda économique et politique capable de soutenir efficacement le développement, également d’un point de vue social et de l’emploi. Entre les propositions avancé par l’Unrae en ce sens, le renforcement des incitations à l’achat de voitures pour le renouvellement du parc automobile au moins jusqu’en 2026 pour les particuliers et les entreprises se démarque, le développement d’une politique d’infrastructures pour les systèmes de recharge électrique rapide et aussi pour le ravitaillement en carburant des l’hydrogène, la révision du système fiscal du secteur et la planification rapide d’une reconversion industrielle de la chaîne d’approvisionnement de l’automobile et des composants pour ramener l’Italie à être une référence au niveau européen.