Après les premières rumeurs circulées ces derniers jours, les premières confirmations officielles arrivent des représentants du gouvernement présidés par Giorgia Meloni : le Superbollo sera aboli. La Ligue a confirmé la volonté de l’exécutif d’annuler la taxe automobile tant détestée, d’abord avec l’honorable Riccardo Augusto Marchetti puis également avec le ministre des Transports Matteo Salvini.
Adieu Superbollo
La taxe, en vigueur depuis 2011 après l’introduction par le gouvernement de Mario Monti, concerne les voitures d’une puissance supérieure à 252 CV, 185 kW, avec un supplément de 20 euros pour chaque kW excédentaire. Le ministère de l’Économie et des Finances s’emploierait déjà à éliminer le Superbollo : « Grâce à un dialogue constant tant avec le ministère compétent qu’avec les constructeurs automobiles, un accord est en train d’être trouvé qui déterminera la suppression de cette taxe qui n’a apporté aucun bénéfice aux caisses de l’État » a expliqué M. Marchetti qui a ensuite souligné le manque à gagner et les pertes engendrées par cette taxe.
Le Superbollo, un impôt à perte
« L’augmentation aurait dû en effet générer des revenus de plus de 160 millions d’euros, – rapporte Quattroruote – mais dans la même année 2012, cela n’a entraîné que des pertes en termes de recettes inférieures à la fois aux fins de la TVA, -93 millions d’euros, et aux fins du droit de timbre sur les voitures, -13 millions d’euros. A cela s’ajoutent des pertes supplémentaires, s’élevant à plus de 30 millions d’euros, supportées par les Régions et les Provinces, sans compter les dommages, difficilement quantifiables, à l’ensemble de la filière automobile nationale, des constructeurs automobiles aux artisans de l’intérieur en passant par les entreprises qui produisent composantes, y compris les employés.
Salvini se penche également sur les biocarburants
Salvini a augmenté la dose, s’exprimant également à l’occasion de l’avenir de l’industrie automobile en Italie : « Nous voulons abolir la taxe sur les voitures. Cela signifie annuler une taxe odieuse, donner de l’oxygène au marché, soutenir efficacement un secteur précieux qui implique directement et indirectement des millions de familles. Nous sommes déterminés à ce que l’Europe autorise l’utilisation de biocarburants pour les voitures fabriquées d’ici 2035. »