La situation liée à la Coronavirus évolue de jour en jour : dès le début, les organisateurs de la calendrier de la Formule 1, ils savaient qu’ils devaient élaborer plus de plans pour faire face à toute éventualité. Des plans d’autant plus utiles que le Cirque s’apprête à accueillir l’Europe (reste Spa, Zandvoort, Monza, Sotchi et Istanbul, dans cet ordre) pour débarquer en Asie et en Amérique.
Tant que la Formule 1 restera sur le Vieux Continent, il ne devrait y avoir aucun problème : heureusement, les plans de vaccination en Europe permettent d’organiser un événement sportif dans des conditions de sécurité. C’est particulièrement vrai pour l’Italie, les Pays-Bas et la Belgique, qui comptent plus de la moitié de la population vaccinée avec deux doses. La Russie et la Turquie, en revanche, avancent plus lentement: respectivement 18,4% et 33,9% de la population ont terminé le cycle de vaccination. Après la Turquie, en théorie, il y aurait Japon: même au pays du Soleil Levant, cependant, les vaccins avancent lentement et – si les Jeux Olympiques ne pouvaient pas être reportés une deuxième fois – organiser un Grand Prix face à un nouveau pic de cas peut s’avérer contre-productif.
Après le triptyque Russie-Turquie-Japon, la Formule 1 aura une semaine de congé au cours de laquelle les équipes devraient revenir en Grande-Bretagne. Et voici le nœud du problème : comment il note Automobile et sport, le gouvernement britannique n’a pas mis le Japon sur liste noire (ceux qui reviennent de ces pays doivent se conformer à dix jours de quarantaine), donc le retour de l’État asiatique ne serait pas un problème. Ce serait revenir au La Turquie, insérée – elle oui – dans la liste noire de la Grande-Bretagne (hier 22 mille nouveaux cas de Coronavirus sur 85 millions d’habitants). Si Suzuka fait l’impasse donc, les équipes qui reviendront en Grande-Bretagne (Mercedes, Red Bull, McLaren, Alpine, Aston Martin, Williams et Haas) devraient respecter la quarantaine jusqu’au 13 octobre. Et à ce moment-là, organiser une course pour le 17 octobre deviendrait une mission presque impossible. Par conséquent, remplacer Suzuka sera très difficile si les infections en Turquie continuent de croître, si le pays reste sur la liste noire de Londres et si aucune solution tampon n’est trouvée en Asie. Stefano Domenicali travaille avec le Premier ministre Boris Johnson pour en étudier un éventuelle dispense de quarantaine: le président de la Formule 1 s’est personnellement engagé à maintenir les 23 courses.