Tata Motors a choisi le Royaume-Uni comme base pour la construction d’une nouvelle usine de batteries qui équipera les futurs véhicules électriques du groupe Jaguar Land Rover. Mais cela se fera à une condition : le gouvernement britannique devra garantir des subventions, des programmes de soutien, une aide pour les coûts énergétiques et un financement de la recherche pour un total de 500 millions de livres. Sinon, la société indienne a déjà annoncé qu’elle pourrait immédiatement changer ses plans et décider de construire le nouveau site en Espagne.
Ultimatum au gouvernement britannique
Selon des informations de différents médias britanniques, Tata Motors évaluerait un partenariat avec le fabricant chinois de batteries Envision, d’où pourrait découler cette stratégie de construction et de gestion d’une usine à Somerset, au Royaume-Uni, afin de pouvoir approvisionner les prochains véhicules électriques du groupe de batteries Jaguar Land Rover dont ils ont besoin. La balle passe désormais entre les mains du gouvernement britannique : il semblerait que Tata Motors ait concédé aux ministres compétents quelques semaines d’établir s’il faut lui garantir le soutien financier nécessaire, faute de quoi l’entreprise indienne pourrait décider de prendre définitivement du recul. « Nous interagissons avec Tata Motor, mais le fait que les pourparlers se terminent positivement ou non dépendra de notre capacité à nous mettre d’accord sur le montant final »a expliqué un responsable du gouvernement britannique au Telegraph.
Montée en flèche des coûts énergétiques
Le principal problème à résoudre semble désormais être lié aux coûts de l’énergie, qui sont plus élevés au Royaume-Uni que dans les autres pays européens. Rappelons que l’année dernière, Jaguar Land Rover et Envision étaient sur le point d’annoncer un partenariat pour construire l’usine de batteries à Somerset, mais des plans avaient été retardé pour deux raisons fondamentales : premièrement, le Premier ministre britannique Boris Johnson a été rapidement remplacé ; de plus, Tata faisait déjà pression pour que le gouvernement britannique soutienne son activité sidérurgique dans le pays.