Tesla continue de baisser les prix catalogue de ses voitures. Le constructeur automobile de Palo Alto diminue encore le coût de ses voitures, déclenchant ainsi une guerre à la baisse qui pourrait affecter l’ensemble du paysage électrique. Guerre qui implique également l’Italie où la Tesla Model 3 a un prix de 41.490 euros selon les dernières mises à jour (donc inchangées par rapport à la coupe précédente) mais dont l’autonomie baisse encore sur les versions plus performantes.
Les nouveaux prix de Tesla
Si la Model 3 RWD n’est pas affectée par la baisse de prix, on ne peut pas en dire autant de la Long Range qui passe de 52 990 à 48 990, ainsi que de la Performance qui passe plutôt de 59 990 à 53 990. La grille tarifaire du Model Y change également, avec la version Standard Range qui attaque désormais à 46 990 euros alors qu’il en faut 53 990 pour le Long Range et 59 900 pour le Performance. La coupe décidée par Elon Musk concerne également les voitures du haut de gamme Tesla : la Model S aura en effet un prix de départ de 105 990 euros, avec la version Plaid qui aura plutôt une grille tarifaire de 130 900. Ceux qui souhaitent acheter le Model X devront en revanche débourser 114 900 pour la version de base et 134 990 pour la version plus performante.
De nouvelles coupures en vue
Les résultats financiers du premier trimestre de cette année, qui seront publiés plus tard ce mois-ci, fourniront sans aucun doute une image plus claire de la position à long terme de Tesla. Intéressé aussi par la question les autres constructeurs automobiles: la guerre des prix lancée par le constructeur de Palo Alto a en effet conduit d’autres marques concurrentes à fonctionner de la même manière ces derniers mois, et il n’est pas exclu que la tendance soit la même à l’avenir.
La position des analystes
« Il ne faut pas se méprendre : les baisses de prix reflètent le besoin de Tesla de stimuler la demande et sont un compromis explicite entre marges et volume – les propos rapportés par Carscoops par Toni Sacconaghi, analyste de Bernstein – Bien que de nombreux investisseurs aient espéré que les marges du premier trimestre pourraient être minces, nous ne pensons pas que ce sera nécessairement le cas, en particulier compte tenu de notre conviction que de nouvelles coupes sont probables.