Sans aucun doute, Tesla ne s’attendait pas à devoir affronter une année aussi compliquée que l’a été 2022, qui s’apprête à fermer ses portes. Chiffres en main, c’était sans aucun doute la pire année de ma vie en ce qui concerne la performance de l’action en Bourse, avec des pertes proches de 70% qui ont ramené la capitalisation moins de 400 milliards de dollars, à son plus bas niveau depuis plus de deux ans. Et une grande partie de ces pertes, environ 61%, ont été enregistrées après l’offre de 44 milliards qu’Elon Musk a d’abord faite puis s’est contenté d’acquérir à la mi-avril sur Twitter.
L’opération qui a amené le réseau social de l’oiseau entre les mains du manager sud-africain l’a certainement amené à négliger les activités de Tesla, étant donné que le feuilleton Twitter s’est poursuivi pendant des mois. Cependant, Elon Musk n’est pas d’accord et n’accepte pas cette version des événements, il l’impute plutôt à récession en cours et que selon lui la responsabilité de l’effondrement de Tesla s’aggravera en 2023. Quant à la vente d’actions nouvelles, pour le moment le dirigeant sud-africain a promis aux investisseurs de Tesla lors d’une audio-conférence sur Twitter que pendant une période d’environ deux ans, des opérations de ce type ne se reverraient plus : « Je ne vendrai pas d’actions tant que, je ne sais pas, probablement dans deux ans, certainement pas l’année prochaine en aucune circonstance, et probablement pas l’année prochaine. » Reste à savoir si les paroles seront suivies d’actes, car cela ne s’est pas toujours produit.
« Le constructeur de véhicules électriques fait face à une fin d’année difficile, certainement pas le record que Musk avait préditsoit des livraisons 50% plus élevées d’ici 2021 – lit Il Sole 24 Ore en kiosque ce matin – Pour stimuler les ventes de fin d’année également aux États-Unis, le constructeur automobile a opté pour de généreuses des incitations: 7 500 $ pour les achats avant le 31 décembre, suivi de 3 750 $. Par ailleurs, pour résoudre les problèmes de production de Tesla aux États-Unis, dont le développement du célèbre Cybertruck, le Tycoon aurait fait intervenir des managers et ingénieurs chinois de l’usine de Shanghai : il se murmure que le numéro un de la Gigafactory chinoise Tom Zhu pourrait aspirer à un rôle plus important justement pour tamponner la phase Twitter du patron ».