Tesla continue d’être l’un des constructeurs automobiles les plus importants au monde, mais on ne peut pas faire semblant de ne pas voir le moment difficile que traverse l’entreprise. Les comportements d’Elon Musk, surtout depuis qu’il a racheté Twitter, n’ont certes pas aidé, mais ce ne peut être la seule raison de la période morose que traverse la marque : la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la pénurie de puces et de semi-conducteurs, les ruptures d’approvisionnement, facteurs qui, ajoutés à une concurrence de plus en plus féroce, ont conduit à une réduction des effectifs de Tesla.
Il Sole 24 Ore en kiosque ce matin n’attribue pas toute la responsabilité à Elon Muskmais essayez de lister les mauvais choix qui ont pénalisé Tesla : « D’un côté, il y a les promesses non tenues, par exemple le lancement de certains modèles. Mais une grande partie du problème est Twitter. Depuis que le PDG a exprimé son intention de s’approprier le réseau social de microblogging en avril, le titre a entamé une violente descente. Les investisseurs ont exprimé à plusieurs reprises leur inquiétude quant au double rôle du gestionnaire. » Il y a quelques jours à peine, Musk lui-même s’appuyait sur Twitter pour demander aux utilisateurs ce qu’il aurait dû faire : démissionner de son poste de PDG des médias sociaux ou continuer dans son poste ? Plus de 57% des électeurs se sont exprimés en faveur d’un recul, alors faites attention à tout scénario futur. Seule certitude, chiffres en main, Tesla est passé en quelques mois d’une capitalisation d’un billion à une chute vers 400 milliards de dollars, pour un 65% de perte de valeur.
Dans tous les cas, il faut garder à l’esprit que, bien que ce soit un moment compliqué pour Tesla, la tendance n’est en aucun cas désastreuse. Bien que les objectifs fixés par Elon Musk soient difficiles à atteindre, il faut dire qu’au cours des neuf premiers mois de cette année, les voitures électriques livrées par Tesla dans le monde étaient de 854 000, contre 626 000 l’année précédente. Parlons d’un 36% de croissancecertes important mais pas au niveau de celui estimé par le PDG de l’entreprise, qui espérait un +50%. Maintenant, nous avons besoin d’un nouveau revirement pour Tesla, ou Volkswagen, BYD et tous les constructeurs automobiles rivaux qui l’ont ciblé auront la vie plus facile.