Premier trimestre du nouvel exercice à encadrer Toyota qui fait preuve d’une grande résilience, résistant aux séquelles de la pandémie mais surtout au manque de puces qui touche l’ensemble du secteur automobile. Le géant japonais a clôturé un premier trimestre record (compte tenu de la période du nouvel exercice qui a débuté en avril), avec des bénéfices qui ont atteint le chiffre record de 9,12 milliards de dollars (7,7 milliards d’euros) contre les 27,4 millions de dollars (32,1 millions d’euros) enregistrés à la même période de l’année précédente, alors que le secteur des quatre-roues fait face à la pleine pandémie et au confinement qui en découle.
Les données publiées aujourd’hui par Toyota montrent également une croissance de la marge de résultat d’exploitation de 12,6% pour le trimestre le plus récent, contre 0,3 % l’année précédente. À l’échelle mondiale, les ventes ont bondi de 49% à 2,76 millions d’unités, avec le rapport du constructeur automobile japonais une perte de 100 000 unités produites en raison de la pénurie de semi-conducteurs, notant que les enregistrements auraient été beaucoup plus élevés s’il n’avait pas eu à traiter ce problème au niveau mondial. Toyota a ensuite expliqué qu’aux Etats-Unis un long travail avec la supply chain était mené pour assurer les composants. Au vu de ces résultats et des incertitudes persistantes liées à la pandémie et aux puces, la marque japonaise a souhaité maintenir inchangées les prévisions précédentes.