Un maigre butin
Frédéric Vasseur a souligné lors de la conférence de presse suivant le Grand Prix d’Espagne que Ferrari a battu Aston Martin à Barcelone, ce qui est vrai étant donné que Carlos Sainz a franchi la ligne d’arrivée devant Lance Stroll et Fernando Alonso, mais comme ce dernier l’a souligné, l’équipe de Lawrence Stroll a globalement récolté plus de points que la Scuderia de Maranello car Charles Leclerc n’a pas dépassé toute la onzième position après le départ depuis la voie des stands suite aux problèmes rencontrés lors des essais qualificatifs qui devront être étudiés à Maranello. Contre les 10 points marqués par Sainz seul, Mercedes en a ramené 33 à Brackley en plaçant à la fois Hamilton et Russell sur le podium, ce dernier partant 12e. Une performance d’un tout autre poids par rapport à celle affichée par le Cavallino qui n’a certainement pas suscité de gros titres triomphal dans les journaux en kiosque aujourd’hui.
Rouge foncé
L’empreinte par exemple, il ne cache pas sa déception en titrant ‘Rouge Profond’. « Rideau baissé. Les espoirs, en effet, les attentes de Ferrari d’améliorer ses performances, d’être plus constant, de ne pas briller uniquement en qualifications ont duré quelques tours. – lit le rapport de Stefano Mancini – La Ferrari de Sainz est partie de la première ligne, a commencé à perdre du rythme, s’est battue comme d’habitude avec les pneus et a franchi la ligne d’arrivée en cinquième position à 45″ derrière, précédée par la Mercedes de Hamilton et Russell et la Red Bull de Perez. Le pire est allé à Leclerc : 11e, même pas un point de consolation, à la limite du doublage. C’est la fin des illusions et des promesses. Les techniciens de Maranello ont attendu la septième course de l’année pour mettre en place un paquet de nouveautés censées résoudre les lourds déficits de la SF-23. Mais rien n’a changé. »
« Un cheval à la dérive » est plutôt le titre de Le reste du carlin. « Encore une déception. Ferrari a échoué au test d’appel. Et plus que toute plainte d’un fan, il vaut la peine de retranscrire les paroles prononcées par Charles Leclerc à l’issue du Grand Prix d’Espagne. Je suis un monument à la frustration – l’incipit de l’article signé par Leo Turrini – Pour aggraver l’humeur du Monégasque, il y a aussi eu un malentendu avec les ingénieurs lors du dernier arrêt au stand. Carletto s’attendait à ce qu’ils leur mettent des pneus tendres, à la place ils lui en ont donné des durs ».
Les quatre du bulletin dans Vasseur et Leclerc
Le journal turinois n’en a pas épargné un seul dans ses bulletins insuffisance sonore à Charles Leclerc. Quatre voix accordées aux Monégasques, un bilan justifié pour avoir contesté « Une course sans âme, sans combat ». Même vote pour Frédéric Vasseur selon le Carlin. « Eh bien, c’est tout ? – tableau de bord – les mises à jour produisent un mystérieux flop de Leclerc samedi et une course dans laquelle les éternels problèmes des Reds ne trouvent pas de solution ».