Le gouvernement présidé par Giorgia Meloni continue de surveiller la situation du secteur automobile en Italie, en recherchant le dialogue avec les parties concernées pour tenter d’endiguer les souffrances du secteur et surtout pour trouver des solutions à moyen et long terme qui peuvent donner une nouvelle vie à l’automobile fabrication en Italie. Une fois de plus, c’est le ministre Adolfo Urso qui est revenu sur le sujet, soulignant la nécessité d’enrayer le déclin en cours.
Le gouvernement espère
« Il faut inverser cette tendance – a expliqué le propriétaire du département des entreprises et Made in Italy – une baisse est en cours depuis 20 ans et plus accentuée depuis 10 ans. Nous devons produire plus de voitures en Italie et cela peut être fait. Selon les données syndicales, les lignes de production actuelles peuvent produire plus d’un million et demi de voitures. »
La production automobile italienne en difficulté
Le problème de la production en Italie est également mis en évidence par les chiffres, avec 2022 qui a vu nos usines produire 473 000 unités, contre un marché qui s’est plutôt fermé avec 1,4 million de voitures immatriculées. Selon le ministre Urso, diverses actions pourraient être entreprises pour inverser la tendance : une solution pourrait être de faciliter ceux qui sont prêts à investir dans notre pays grâce à des normes innovantes : « Nous devons certainement investir davantage dans des modèles innovants également pour protéger la chaîne d’approvisionnement automobile extraordinaire », a poursuivi le responsable gouvernemental.
Dialogue avec Stellantis
En ce sens, le canal de dialogue avec le groupe Stellantis et avec le numéro un de l’entreprise, Carlos Tavares, est toujours actif. La volonté d’Urso est de trouver un accord avec la réalité née de la fusion entre FCA et PSA afin qu’elle se concentre encore plus sur l’Italie, garantissant la production dans les principales usines mais en même temps attirant également d’autres marques automobiles : « Nous avons également besoin d’autres constructeurs automobiles pour relever le défi de la transition vers l’électrique et permettre à cette chaîne d’approvisionnement automobile extraordinaire, la fierté du Made in Italy, de pouvoir survivre et être compétitive. »