Le doigt de Binotto
Il y a un an, à Silverstone, le doigt de Mattia Binotto pointé sur le visage de Charles Leclerc avait suscité une énorme discussion, à lui reprocher après une série de radios d’équipe piquées par le Monégasque, qui avait été objectivement pénalisé dans la stratégie de course par rapport à son coéquipier, Carlos Sainz, qui a ensuite remporté ce GP de Grande-Bretagne. Cette fois, à Montréal, le nouveau team principal des rouges, Frédéric Vasseur, s’est concentré sur une explication plus confidentielle et amicale, à huis clos, après le déchaînement exprimé dans la presse par le Monégasque suite à son élimination en Q2.
Changement de version
Leclerc a initialement attribué la responsabilité de son élimination prématurée des qualifications à la stratégie du mur des stands, coupable de ne pas l’avoir immédiatement mis en pneus tendres. Mais ensuite, revenant aux micros de Sky Sport F1, le Monégasque a changé de version, rectifiant sa pensée et assumant une grande part de responsabilité pour ne pas avoir réussi le cut. Une « conversion » qui s’opère sous les yeux de Vasseur lui-même, alors interviewé par la télévision italienne.
Il metodo Vasseur
Le manager français a ensuite expliqué, toujours aux micros de Sky, un « en coulisses » intéressant, révélant qu’il s’était entretenu personnellement avec Leclerc, avec qui il entretient une grande affection depuis ses jours chez Sauber, immédiatement après la fin des qualifications. rond. Vasseur s’est montré très conciliant, presque « paternel » envers Leclerc, expliquant qu’il avait clarifié chaque point et qu’il comprenait bien la frustration que peut ressentir un pilote après avoir raté un résultat qu’il pensait être à sa portée.
Clarification en face à face
« Nous avons une bonne relation avec Leclerc. Je comprends votre frustration. Il attendait beaucoup d’aujourd’hui – a commenté Vasseur – mais malheureusement, pour diverses raisons, cela ne s’est pas bien passé pour nous. Nous en avons parlé, nous avons eu une bonne discussion en tête-à-tête, dans cette salle, et c’est toujours bien d’avoir ces comparaisons. Pour moi, c’est plus que normal que les pilotes soient frustrés dès qu’ils sortent de la voiture et que le résultat n’était pas ce qu’ils voulaient », a conclu Vasseur, clôturant ainsi « l’affaire Leclerc ».