Spa 2022, la reddition de Ferrari
« Ils ont clairement trouvé quelque chose dans la voiture”. Devant les micros des journalistes, un certain Charles Leclerc inconsolable a commenté le saut de performance de Red Bull dans la dernière édition de Spa-Francorchamps.
C’est à ce moment-là que le Monégasque s’est rendu compte qu’il avait définitivement perdu la Coupe du monde face à un Max Verstappen irrépressible et un RB18, qui ont confirmé dimanche leur supériorité en continuant à dominer malgré un départ de la 14e place. Ces derniers jours, une histoire de fond a émergé concernant la course de Spa.
Stratégies Verstappen et Ferrari
Dans le documentaire Max Verstappen : Anatomie d’un championproduit par Viaplay, le double champion du monde a ironisé sur les erreurs que le mur de Maranello a commises l’an dernier : «Il pleut vendredi et samedi, mieux vaut s’il pleut, n’est-ce pas ? Il y a plus de chaos. Mais sur le sec, Ferrari a plus de chances de faire des erreurs dans les stratégies”. Ce qui s’est ensuite produit, lorsque Leclerc a été appelé aux stands près du drapeau à damier pour tenter de ravir le tour le plus rapide à Verstappen, pour ensuite prendre des pénalités et perdre la position au profit de Fernando Alonso.
Ferrari, une 2022 ruinée par deux facteurs
Lors des trois premières courses, Verstappen n’a pas eu à se soucier de Ferrari, et il est peu probable qu’il le fasse à nouveau en 2023. La supériorité objective de Red Bull en ce moment conduit également au pessimisme pour les prochaines années, mais le Cheval Cabré saura certainement se tirer d’affaire, comme elle l’a fait au début de la nouvelle ère des voitures à effet de sol. En effet, avec la F1-75, Ferrari était candidate pour remettre en cause le duopole Mercedes-Red Bull qui durait depuis 2010 : deux victoires lors des trois premières courses et un bon 46 points d’avance sur Verstappen promettait le meilleur aux fans de la Red Bull, mais des problèmes de fiabilité et des choix stratégiques franchement incompréhensibles au mur ont aidé le Néerlandais à conquérir son deuxième titre bien en avance.