Surprise : en PL2 Verstappen n’est pas 1er
Le débarquement de la Formule 1 à l’autre bout du monde, en Australie, ne devrait pas beaucoup bouleverser les performances affichées par les monoplaces lors des deux premières courses de l’année, Red Bull apparaissant tête et épaules au-dessus de la concurrence. Néanmoins le début de week-end à Melbourne a donné quelques petits maux de tête aux champions du monde en titre. Verstappen et Perez occupaient la première et la troisième position de la PL1, mais dans la deuxième séance le Mexicain a glissé à l’arrière et même le leader du classement mondial a été dépassé, dans le tour lancé, par Fernando Alonso et Charles Leclerc.
Asphalte glissant
La journée des Red Bulls a été compliquée par la météo, avec la pluie qui a pointé le bout de son nez en seconde partie de séance, et l’asphalte traître d’Albert Park, particulièrement visqueux et glissant. « Les conditions n’étaient pas optimales aujourd’hui – a déclaré le champion néerlandais lui-même – unnous avions peu d’adhérence et l’asphalte semblait glissant. C’était assez difficile de faire fonctionner les pneus, donc essayer d’attaquer tout de suite était difficile. ». Les interruptions forcées ont également « coopéré » pour ralentir le programme de Verstappen, comme le n°1 lui-même a tenu à le souligner.
Trop d’interruptions
« Il y a aussi eu plusieurs interruptions avec des drapeaux rouges – continua Verstappen – donc nous n’avons jamais réussi à entrer dans le bon rythme. C’était difficile de comprendre comment allait la voiture, car nous n’avons jamais eu de fenêtre où je pensais être en haut avec les pneus. Nous examinerons les données ce soir et verrons quoi faire demain. Les conditions devraient être plus claires pour le reste du week-endafin que nous puissions nous concentrer là-dessus ».
La fiabilité reste un enjeu important
Malgré quelques petits couacs, Verstappen reste le grand favori pour le succès final de dimanche. Pourtant, les souvenirs récents du porteur de Red Bull à Albert Park ne sont pas particulièrement bons : l’an dernier, en effet, l’idole des fans d’Orange a été contraint à l’abandon alors qu’il occupait la deuxième position. En termes de fiabilité, la nouvelle RB19 suscite également quelques inquiétudes, comme le confirment les problèmes survenus au Q2 à Bahreïn. La ‘cure minceur’ voulue par Newey, en effet, a peut-être atteint des niveaux trop extrêmes.