Moins d’entraînements libres, plus de spectacles
Le dernier querelle dans le paddock de Formule 1 semble concerner essais gratuits. Le week-end dernier, en tant qu’invité du MotoGP, le PDG du Cirque Stefano Domenicali s’est exprimé très clairement sur la question des séances d’essais qui ouvrent les week-ends de GP les vendredi et samedi matins, à l’exclusion de ces six rendez-vous dans lesquels il est déjà attendu le format particulier de la Sprint Race. L’avis du manager italien c’est que les manches de PL n’intéressent que les ingénieurs, mais ne sont pas appréciées des spectateurs, surtout les plus « occasionnels ».
Russell reste avec Domenicali
En toute honnêteté, il faut souligner que Domenicali ne veut pas annuler complètement ces changements, mais les réduire ou autrement les modifier pour les rendre plus attractifs à suivre également pour ceux qui regardent les courses depuis la télévision de chez eux. Cette idée a suscité de nombreuses discussions, mais a trouvé un côté surprenant dans la le jeune talent Mercedes George Russell, qui s’est dit enclin à réduire le nombre de séances d’essais libres, au point d’avoir une seule séance par week-end. Cependant, tous les coureurs ne sont pas de cet avis. Une âme assurément ‘vieille école’ est celui de Max Verstappenqui, s’adressant aux médias néerlandais, a critiqué la tournure prise par l’actuelle F1.
Sprint et moins d’entraînements libres ? Non, merci
« Je ne suis pas fan des week-ends qui incluent le Sprint et le nombre de courses que nous devons courir dans cette période – a souligné le Néerlandais – et je ne suis même pas d’accord pour changer tout le format ». Ce n’est pas un mystère que le champion du monde Red Bull préfère une structure de week-end « traditionnelle » et celle rapportée à ses compatriotes n’est certainement pas sa première plainte liée à ladurée excessive des saisons qui se déroulent actuellement en Formule 1.
En ‘défense’ de F2 et F3
Fait intéressant cependant, Verstappen a élargi son raisonnementen l’étendant en général également à la gestion des catégories de support Circus, telles que F2 et F3. « Je trouve aussi ridicule ce qu’on en fait : on paie très cher et puis il n’y a que trois quarts d’heure d’entraînement avant les qualifications. Ça n’a aucun sens», a tonné le n°1 de la F1. Des propos destinés à alimenter davantage la discussion sur ce sujet qui touche à l’âme même de la catégorie reine du sport automobile.