Monaco et Indianapolis en une journée
Le week-end à venir sera l’un des plus attendus dans le monde du sport automobile et des courses à roues ouvertes, avec le jour de dimanche 28 mai qui seront programmés à la fois pour le Grand Prix de Monaco de Formule 1 que le Indianapolis 500 en Indycar. Deux événements qui, mis bout à bout, représentent les deux tiers des Triple Couronnerécompense convoitée décernée au pilote capable, au cours de sa carrière, de remporter ces deux prestigieux rendez-vous (ou le championnat du monde de F1 s’il ne gagne pas en Principauté) ainsi que les 24 Heures du Mans, qui cette année aura lieu le 10 juin.
Le but raté d’Alonso
Dans l’histoire, seul Graham Hill a réussi cet exploit, avec deux pilotes actifs qui pourraient franchir ce cap : Jacques Villeneuve, à qui manque la course d’endurance la plus célèbre au monde, et Fernando Alonso. Particulier était le cas des Espagnols dans le 2017, qui a obtenu l’autorisation de McLaren de ne pas participer au GP de Monaco et de tenter le succès en Amérique, avec l’objectif qui n’a pas été atteint par l’actuel pilote Aston Martin. En fait, le double champion du monde manque toujours le trophée 500 Miglia pour égaler Hill, alors qu’aujourd’hui c’est le talent de Max Verstappen pour rapprocher le Néerlandais de ce but potentiel.
Verstappen exclut les États-Unis
Bien qu’il n’ait gagné « que » en F1, le joueur de 25 ans a été approché à plusieurs reprises dans les deux autres compétitions qui lui manquent pour pouvoir établir ce triplé, mais le premier à avoir voulu distancer son éventuelle participation à la La catégorie US était Verstappen lui-même : « J’aime regarder IndyCar – a-t-il expliqué aux médias – Je pense qu’il y a beaucoup de grands pilotes, y compris ceux contre qui j’ai couru. J’ai une bonne relation avec eux et j’aime les voir bien faire, mais qu’en est-il de moi qui cours les 500 milles ? Absolument pas. Je pourrais y aller et regarder, mais ne pas courir.”
L’exemple d’Alonso
Pourtant, le porteur de Red Bull ne s’est pas privé de tenter d’autres expériences une fois son contrat avec l’écurie de Milton Keynes terminé en 2028, là encore au cas où il ne poursuivrait pas sa carrière en F1. En ce sens, le Néerlandais a admis qu’il voulait imiter ce qu’Alonso a fait, même en prenant en considération un retour en F1, mais sous certaines conditions : « Je suis encore très jeune, mais J’ai toujours dit que je voulais aussi faire d’autres types de compétitionsun peu comme Fernando l’a fait – il ajouta – mais même lorsque vous gagnez gros, ou que vous êtes en compétition pour gagner de toute façon, ça doit valoir le coup de retourner en F1. Si tu reviens et que tu n’as pas vraiment de chance de gagner, alors ça devient difficile de trouver la motivation. »