Verstappen et Alonso, respect mutuel
Entre Max Verstappen et Ferdinand Alonso il y a beaucoup de respect. Super Max voit en l’Espagnol l’un des pilotes les plus forts de la génération qui l’a précédé : peut-être croit-il aussi qu’il était le plus fort, mais s’il le disait… ouvre le ciel. Nando il pense la même chose du Néerlandais et se voit peut-être dans le pilote Red Bull, 16 ans plus jeune et actuellement de bien meilleurs choix de carrière.
Le Néerlandais a déjà dépassé Alonso en termes de nombre de victoires en Formule 1 et devrait faire de même en termes de nombre de titres de champion du monde. Sauf surprise, déjà en cette fin de saison. Verstappen, du moins en paroles, ne regarde pas beaucoup ses chiffres, mais il y en a un qu’il ne peut s’empêcher de commenter : le 33sa marque jusqu’en 2021, qui est aussi le nom du Mission d’Alonso, arrêté à 32 victoires en Formule 1.
Les mots de Verstappen
Pour Verstappen, le pilote Aston Martin mérite absolument un retour à la victoire dix ans après Montmeló 2013 : «je pense que Fernando aurait déjà dû gagner beaucoup plus de courses qu’il n’en a remporté à la maison. Je pense qu’il mérite beaucoup plus, donc je serais très heureux de le voir remporter la course numéro 33. Mais d’une certaine manière, j’aimerais aussi qu’il gagne plus. On verra dans les prochaines courses“.
La Mission 33
En Espagne, on ne parle de rien d’autre, surtout parce qu’Alonso s’est montré très compétitif lors des trois premières courses. Pas au niveau de Verstappen, mais il a clairement indiqué qu’avec les bons ingrédients et un peu de chance, il peut vraiment gagner. Là Mission 33, comme l’appelait le double champion du monde, donnerait également la première victoire en Formule 1 à l’Aston Martin de Lawrence Stroll et rendrait un minimum justice à la carrière d’Alonso, largement récompensée au titre de ses mérites en Formule 1. , l’Espagnol deviendrait le septième pilote le plus âgé à remporter une course en Formule 1, dépassant Nigel Mansell. En effet, le Britannique a remporté le dernier GP d’Adélaïde en 1994, alors qu’il avait 41 ans et trois mois : Alonso soufflera 42 bougies le 29 juillet. En ne considérant que les pilotes « à temps plein » – dans les années 1950 en F1, certains pilotes ne couraient qu’à Indianapolis – Nando il serait même sixième, après Luigi Fagioli (inaccessible avec sa victoire à Reims, en 1951, à 53 ans), Giuseppe Farina, Juan Manuel Fangio, Piero Taruffi et Jack Brabham.