Apothéose Ferrari au Mans
C’est un de ces jours dont on se souviendra longtemps. POUR Le Mans il y avait rendez-vous avec l’histoire, et là Ferrari elle y est arrivée non seulement avec la robe la plus élégante, la belle 499P, mais avec les yeux les plus affamés. Fleuret et sabre, comme celui d’Alessandro Pier Guidi, sensationnel en remontant 45″ à Ryo Hirakawa à l’aube. Ou comme celle de James Calado et Antonio Giovinazzi, très bons pour étirer, gérer, obliger les dirigeants des dernières éditions à prendre des risques stratégiques et en piste.
Cependant, chaque tentative de Toyota a été rejetée à l’expéditeur : aujourd’hui était le jour de la Ferrari #51, la dominatrice de la course et qui aurait décollé encore plus loin sans quelques circonstances malheureuses.
Les mots de Vigna
Lors de l’édition du centenaire, Ferrari a remporté sa dixième victoire au classement général, après une absence de 50 ans dans la catégorie supérieure. Une curieuse combinaison de chiffres arrondis qui tente les statisticiens et les fatalistes. Et ça envoie Benedict en extase Vigna: « Un succès incroyable. Il y avait peu de monde ici au Mans mais beaucoup ont contribué, démontrant une fois de plus que Ferrari en est une et que nous fabriquons des machines incomparables. C’est une voiture unique. La prochaine cible ? Continuez à gagner», tels sont ses mots à notre Carlo Platella.
Quel dommage pour le #50
Les mots du PDG de Ferrari trouvent encore plus de fondement quand on pense à la voiture numéro 50. C’est clair, la couverture est entièrement pour la #51, mais la jumelle mérite une mention honorable. Après avoir donné la pole position à Ferrari après 50 ans (en parlant de chiffres ronds), la voiture conduite par Antonio Fuoco, Miguel Molina et Nicklas Nielsen a terminé cinquième de la course à cinq tours. Défaut d’une pierre ayant provoqué la rupture du radiateur du système hybride. Sans ce malheur, cela aurait pu être un doublé : mais parfois les gâteaux sont délicieux même sans le glaçage.