Villeneuve et Ferrari
Nom de famille Villeneuve il sera toujours lié à Ferrari, grâce aux exploits inoubliables de Gilles, capable d’entrer dans l’histoire de la Formule 1 et dans l’imaginaire de tous les passionnés alors que les statistiques ne font état que de 6 victoires dans la catégorie reine de l’automobile.
Mais vous savez, les chiffres froids ne sont pas faits pour susciter des émotions, et c’est justement dans ce domaine que Gilles a conquis un sceptre bien plus durable que bien d’autres coureurs qui ont réussi à inscrire leur nom au palmarès des champions du monde.
Mais un championnat du monde à Villeneuve est venu grâce à son fils Jacques qui a pu conquérir le titre mondial en 1997, après un combat resté dans les annales contre une Ferrari, celle de Michael Schumacher. Arrivé en Formule 1 à l’époque allemande à Maranello, Jacques n’a jamais eu la chance de revenir sur les traces de son père sous l’égide du Cheval Cabré, ne montant sur une Rouge – celle de son père pour quelques tours d’exhibition – qu’en fin de carrière, qui s’est déroulée entre Williams, Bar, Sauber et Renault.
Jacques Villeneuve, des mots forts envers Ferrari
Au fil des ans, les passionnés ont appris à connaître le caractère de Jacques, résolument peu diplomatique et aux opinions souvent tranchantes et certainement pas politiquement correctes. Donc, les mots publiés sur Ferrari sur le site ne sont pas surprenants RacingNews365en commentant les récents départs des responsables techniques de Maranello (Mattia Binotto, David Sanchez, Laurent Mekies) : « Les gens vont et viennent, c’est le chaos habituel. Ils implosent depuis des années. Cela ressemble à une histoire sans fin. Habituellement, lorsque vous implosez, il y a un point où vous arrêtez d’imploser. Pas chez Ferrari, on continue d’avancer ».
…et sur la domination de Red Bull
Le Canadien n’a pas manqué d’être surpris par les nombreuses critiques que l’on peut lire autour de Red Bull, capable de remporter 14 des 15 dernières courses disputées : «Leur domination n’est pas aussi grande que celle de Mercedes il y a quelques années, alors pourquoi s’en plaint-on ? On ne parle pas d’un énorme écart, à Bakou par exemple ils n’ont pas fait la pole. Ils font juste mieux que les autres. Lorsque Mercedes dominait, ils pouvaient faire des erreurs et gagner quand même. Red Bull ne peut pas se permettre de faire des erreurs. Ils gagnent parce qu’ils sont les meilleurs et que la voiture est meilleure que les autres. Le pilote travaille mieux avec les ingénieurs, il n’y a pas de chaos et pas de politique. Ils travaillent tous dans le même sens et gagnent à la fin. Mais s’ils font une erreur, ils ne gagnent pas. Ce n’est donc pas un domaine clair. »conclut Villeneuve.