La nouvelle d’hier a été la décision du conseil municipal de Milan d’approuver la loi qui introduira la limite de 30km/h pour les véhicules, laissant ouverte la possibilité de renforcer les restrictions également pour les routes rapides avec l’imposition potentielle dans certains cas de la limite de 50 km/h. Non seulement cela : des sources officielles ont indiqué qu’un fonds spécial sera mis en place avec un budget également dédié à la sensibilisation et à la communication à destination des citoyens. Une mesure qui fait suite à ce qui a été décidé ces derniers mois par Bologne, et qui a immédiatement déclenché le premières réactions de la politique.
Au premier rang, pour changer, il y a Matteo Salvini. Le leader de la Ligue, ainsi que vice-Premier ministre et ministre des infrastructures et des transports, passe à l’attaque de l’opposition et notamment du maire de Milan, Giuseppe Sala, en tweetant : « Je rappelle au maire et au PD qu’à Milan les gens aimeraient aussi travailler« . Un message clair de désapprobation d’une règle considérée par Salvini (et d’autres) inappropriée ainsi que nuisible.
Il est aussi du même avis Géronimo La Russaprésident de l’ACI Milano, qui conteste : « Un énième choix démagogique qui produit certes des retours médiatiques immédiats mais qui à moyen et long terme ne garantira aucun bénéfice pour la ville et ses citoyens. Tout comme cela s’est produit pour les zones B et C et pour la politique de stationnement. En fait, les données les plus récentes nous disent qu’à Milan et dans la zone métropolitaine, la qualité de l’air ne s’améliore pas, en fait exactement le contraire. Si introduire des limites devant les écoles et dans certaines rues de quartier a du sens, les étendre à toute la ville relève de la folie. J’espère que l’approbation de cet agenda ne marquera qu’une boutade idéologique et qu’au final le bon sens l’emportera. Une telle mesure ne diminuera pas la circulation des véhicules et la pollution mais cela compliquera et ralentira la vie de la ville“.