Comme cela s’est déjà produit lors des éditions précédentes du marathon de France, les nombreuses séances d’essais organisées sur le Circuit de la Sarthe ont permis aux organisateurs de informations suffisantes pour corriger les paramètres préliminaires de l’équilibre des performances. Les changements ont été ratifiés avant les qualifications, suivis d’une nouvelle correction qui est arrivée quelques heures avant le départ. Les changements affectent les classes GT et en particulier Ferrari et Corvette, tandis que les paramètres du BoP publiés il y a deux semaines ont été confirmés pour la classe Hypercar.
Par rapport à la première version de la Balance of Performance pour les 24 Heures du Mans, dans les deux catégories GT pour les Ferrari, la quantité maximale de carburant pouvant être emportée à bord a été réduite de 4 litres, qui passe ainsi de 94 à 90 litres pour les deux Rouges en GTE-Pro et de 91 à 87 litres pour la 488 Evo en GTE-Am. La courbe de suralimentation du turbocompresseur a également été abaissée chez les Ferraris, surtout à bas régime. La pression et la densité plus faibles de l’air comprimé et entrant dans les cylindres auront un impact sur le rendement et la puissance dégagée par les moteurs Maranello par rapport à ce qui avait été initialement établi par les organisateurs. Malgré les corrections, la courbe de suralimentation se confirme toutefois supérieure à celle définie par le BoP de l’édition 2020.
Le nouveau BoP comprend également un réduction de 99 à 98 litres pour la quantité de carburant pouvant être emportée par les deux Corvette C8.R en classe GTE-Pro. En revanche, les deux voitures américaines bénéficient de une réduction de poids minimale de 7 kg, égalant ainsi les 1269 kg des Ferrari, soit 16 kg de moins que les 4 Porsche 911 RSR-19.
Les équipes cachent généralement leur potentiel lors des séances d’essais, c’est pourquoi la course sera le véritable test décisif des forces réelles entre les constructeurs en GTE-Pro et GTE-Am.