La saison 2023 de CME, l’une des plus attendues de l’histoire de l’endurance, débutera le 17 mars aux États-Unis. Les mille miles de Sebring opposeront pour la première fois cette année les nombreux géants de l’automobile mondiale qui ont décidé de s’essayer à l’intrigant challenge de la toute nouvelle catégorie Hypercar. Porsche, Toyota, Peugeot, Cadillac et Glickenhaus tous réunis sur la même piste, ainsi que évidemment le retour le plus attendu de tous : celui de la Ferrari. Le projet du Cheval cabré est jeune mais ambitieux et promet de réveiller une passion pour les courses d’endurance qui s’était estompée au fil des années dans notre pays.
L’équipe de Maranello alignera deux équipages officiels en début de saison et dans l’un d’eux, au volant de la 499p #51, il y aura aussi une vieille connaissance de la Formule 1. La référence est évidemment à Antonio Giovinazzi, pilote propriétaire d’Alfa Romeo Sauber de 2019 à 2021, avant de prendre sa retraite pour laisser place au jeune chinois Zhou Guanyu. Cependant, Ferrari a continué à croire au garçon des Pouilles et, après l’avoir maintenu sous contrat en 2022 en tant que troisième pilote, l’a sélectionné pour le projet WEC. Giovinazzi partagera la voiture avec James silencieux e Alessandro Pier Guiditandis que l’autre voiture sera confiée au trio Fuoco-Molina-Nielsen.
Interrogé par le site officiel du WEC, l’ancien #99 du Circus a fait part de son ressenti à la veille de la saison, insistant notamment sur l’émotion ressentie au premier contact avec l’hypercar rouge. « Le premier mot que j’ai dit était ‘Wow’ – a commenté le joueur de 29 ans de Martina Franca – Je me suis retrouvé devant un magnifique prototype de Maranello, quelque chose qui n’avait pas été vu depuis un demi-siècle. C’était une émotion difficile à mettre en mots pour moi. La voiture? Je l’ai testé sur piste et la 499P est belle à conduire“.
L’espoir est que Ferrari puisse se battre immédiatement pour le sommet, mais Giovinazzi est conscient des difficultés possibles et de la valeur des adversaires. « Le but est toujours d’obtenir le meilleur résultat possible – a expliqué le pilote italien – mais je sais que ce ne sera pas facile. Lorsque l’on débute avec une nouvelle voiture, les défis sont nombreux : à commencer par la fiabilité, qui est un facteur clé dans les courses d’endurance. Nous allons commencer avec humilité, conscients que nous faisons nos débuts dans cette catégorie et que nous avons encore beaucoup de travail à faire ».