Du début désastreux à la résurgence constante
Le double podium obtenu en Espagne et la 3e place de Lewis Hamilton lors de la dernière manche au Canada ont été les signes clairs d’une reprise dans le Mercedes après un début de saison à oublier. L’équipe Brackley, après avoir abandonné le concept « zéro sidepods », a constamment mis à jour le W14, avec les premiers résultats dès Barcelone. Par ailleurs, ce week-end, la maison anglo-allemande pourrait franchir une nouvelle étape compte tenu de la Grand Prix d’Autrichela course à domicile de son directeur d’équipe C’est Wolff.
Les améliorations
Interviewé par Ciel Allemagnele Viennois de 51 ans a assuré que d’autres changements interviendraient également après Spielberg, grâce à un travail en soufflerie qui commence à porter ses fruits : « Nous préparons une mise à jour importante avant Silverstone – il a déclaré – voyons un bonne augmentation des performances en soufflerie et nous comprenons mieux ce dont la voiture a besoin pour être rapide, ainsi que les réglages idéaux ».
Verstappen trop loin
Des sentiments donc positifs et empreints d’optimisme, mais qui entrent en conflit avec la réalité des faits sportifs. L’objectif de Mercedes est de se défendre face à Ferrari et de réduire l’écart sur Aston Martin, véritable révélation de ce championnat du monde comme en témoigne la 2e place au classement des constructeurs. Il n’en reste pas moins que Wolff lui-même a avoué être encore trop éloigné de Red Bull et de son capitaine, Max Verstappen, au point de ne pas être dans les conditions idéales pour pouvoir mettre la pression sur le leader du championnat : « En général, les marches sont toujours plus grandes – il ajouta – Je pense que nous faisons de bons progrès, mais je pense L’avantage de Max est encore trop grand pour penser à lui mettre la pression. Dans tous les cas, nous pouvons résoudre le problème qui est un mélange entre l’aérodynamisme et le concept mécanique sur lequel la voiture était basée ».